Avec l'augmentation de la taille des troupeaux et des vêlages parfois regroupés, la détection des chaleurs chez les vaches et les génisses devient un véritable défi.
Assurer le renouvellement du troupeau, obtenir un fort taux de réussite aux IA (Inséminations Artificielles), réduire l'IVV (Intervalle vêlage-vêlage), sont autant d'objectifs qui poussent les éleveurs à optimiser la détection des chaleurs des génisses et des vaches.
L’œil de l’éleveur reste la meilleure détection qui soit ! L'efficacité de la détection des signes de chaleurs dépend quant à elle de la fréquence des observations. Pour optimiser ses chances de réussite, la surveillance visuelle doit s’effectuer à des moments-clés, en particulier lorsque le troupeau est au calme. C'est à dire tôt le matin, en milieu de journée et tard le soir. Malgré ces recommandations, chaque occasion est bonne pour observer les vaches et tenter d'apercevoir les signes de chaleurs qui ne trompent pas. Idéalement, trois séances d’observation par jour de 15-20 minutes sont nécessaires en restant discret et à distance des vaches. Comme certaines vaches ne sont repérées qu’à une seule période d’observation, l'enjeu est d'être présent au bon moment !
Si la détection efficace des chaleurs permet d’optimiser la fécondité du troupeau, il n’est cependant pas toujours possible d’être présent au bon moment lorsque les signes sont observables. La démarche est d'autant plus compliquée lors des pics d'activités agricoles où la charge de travail des éleveurs est particulièrement lourde. Heureusement, des outils comme les caméras de détection automatique existent pour faciliter ce travail de surveillance. Mais quels comportements peuvent-elles détecter ?
Pour détecter les chaleurs de façon certaine, il faut donc être très attentif aux signes qui ne trompent pas et qui permettront de déterminer à quel stade de chaleur se trouve la vache.
Cette période annonce celle où la vache ou la génisse pourront être inséminées. La constater de façon précoce permet d'anticiper les futures IA ou de préparer les taureaux en cas de monte naturelle.
C'est la phase la plus courte dans le cycle des chaleurs car elle ne dure en moyenne que 10 heures. Chez certaines vaches, elle ne dure même que 5 heures.
Si vous ou vos éleveurs constatez les comportements suivants :
Il y a alors de fortes chances que la vache soit en phase de Proestrus.
La seconde phase plus connue sous le nom d'Œstrus est la plus importante du cycle des chaleurs, car c'est à ce moment que la fécondation peut avoir lieu. Plus longue que la phase précédente, il ne faut cependant surtout pas la louper ! D'une durée allant de 6 à 24 heures, les signes de chaleurs sont quant à eux plus évidents à observer.
L'acceptation du chevauchement est le signe le plus prégnant. La principale caractéristique réside dans l'immobilisation de l'animal quand il est chevauché par un congénère. Ce signe, particulièrement fiable, n'est cependant pas évident à détecter en raison de son caractère furtif. Il ne dure en effet que 10 à 12 secondes et il est donc difficile de l'apercevoir.
A retenir : si une vache accepte le chevauchement, elle peut être considérée comme en chaleurs et peut-être inséminée.
En plus de l'acceptation du chevauchement, d'autres comportements peuvent être constatés comme :
La phase de Postoestrus est la plus longue car elle dure de 72 à 96 heures. Lors de cette période, nous pouvons observer que la vache n'accepte plus de se faire monter et qu'elle flaire ses autres congénères. Au niveau physiologique, sa vulve est décongestionnée, un mucus visqueux est visible juste avant l'apparition d'un saignement.
Le dénominateur commun à toutes ces phases est le caractère éphémère des signes. Certains n'ayant une durée que de quelques secondes, ils deviennent presque impossibles à détecter. Ces comportements, comme le chevauchement, sont pourtant faciles à constater. Encore faut-il être présent au bon moment. C'est pour cette raison que le recours à des solutions technologiques devient essentiel pour s'assurer du bon suivi du troupeau.
Nous l’avons vu précédemment, le chevauchement est le signe le plus significatif des chaleurs. Le détecter de façon automatisée s'avère donc être une stratégie gagnante. Conformément à vos objectifs de reproduction, c'est ce comportement en particulier que des caméras de détection automatiques pourraient détecter en priorité.
L’usage de caméras de détection automatique présente un avantage de taille. Elles comblent un défaut de surveillance tout en respectant le rythme du troupeau, de jour comme de nuit. Ce dernier point a d'ailleurs une importance majeure car il a été démontré que les animaux avaient une suractivité la nuit. C'est pourquoi l'analyse de leur comportement pendant cette période est vivement recommandée. Installées dans le bâtiment, les caméras se chargeront de détecter pour vous les signes qui prédisposent des chaleurs.
Sachez toutefois que d'autres comportements peuvent être passées aux cribles des objectifs des caméras.
Vous hésitez encore à équiper vos éleveurs de système de détection automatique ? Ce qui arrive juste après devrait définitivement vous convaincre d'adopter cette technologie!
Parce que votre temps est précieux, que les exploitations sont éloignées et peuvent comporter plusieurs sites, une fois installées, les caméras ne nécessitent que très peu d’entretien. Elles se fondent dans le décor et ne requièrent pas d'intervention spécifique.
Aucune maintenance ni paramétrages particuliers ne sont requis. Pas d'installation à prévoir, c’est la société en charge de la pose qui se charge de tout !
Dans le cas où vous auriez installé vous-même des caméras d'observation du troupeau (du type caméra timelapse), vous n'aurez plus à visionner et analyser vous-même des heures d'images pour détecter une situation. Les algorithmes détecteront pour vous une situation pour laquelle ils ont été entraînés et une alerte vous sera envoyée instantanément.
En plus de vous faire gagner du temps, cette solution augmente votre réactivité et enrichit votre expertise par plus de valeur.
De cette manière, une caméra pourra par exemple détecter un vêlage imminent et compter le nombre de vaches couchées pour évaluer le niveau de confort des logettes du bâtiment.
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Nos solutions de détection automatique des chaleurs sont conçues pour répondre aux besoins spécifiques des chercheurs et des vétérinaires, améliorant la qualité de vos études et interventions tout en réduisant la charge de travail.
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